Le manuscrit étudié par le Professeur Ernesto Pontiglione est en grec, mais recèle quelques caractères rares : tout d'abord le nom du dieu Yavhé est tracé dans l'ancienne écriture des premiers Hébreux. Regardez bien la cinquième ligne de la colonne de droite : on voit bien, entre oti tw et ofqa (ofqalmoV, c'est l'il), quatre lettres qui ne sont pas du grec. Cela se lit quand même, n'en déplaise aux proverbes latins et aux lois des rabbins. Il s'agit de YHWH, les consonnes du Nom divin.
Mais ce sont surtout les lettres en hébreu classique qui ont attiré la curiosité du professeur. La flèche les indique sur le parchemin. Il s'agit de . Cela ne veut rien dire en hébreu, langue qui ne comporte que des consonnes. Peut-être est-ce une formule incantatoire. Peut-être ces lettres drh dirdr forment-elles les noms des Nymphes Dara et Deirdre. Il semble cependant curieux de découvrir ces noms mythiques irlandais associés à de l'hébreu dans un manuscrit grec caché dans une grotte catalane non loin d'un crâne humain.